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Epilation du maillot : ces dangers qui nous guettent

Ils ne sont pas là par hasard ! Et si cela fait mal de les épiler à la cire, c’est uniquement parce que les poils pubiens sont très fermement attachés par leurs racines et font partie de notre corps. Un geste contre nature donc exécuté par 65% des femmes « pour leur propre confort », 56% « par hygiène » et 41% « pour des raisons esthétiques ». Des résultats provenant d’une enquête OpinionWay réalisée pour la marque de produits d’hygiène intime Saforelle sur un échantillon de 1.200 femmes françaises et 200 gynécologues.

Herpès, papillomavirus, sida…

On y apprend que trois femmes sur quatre recourent à l’épilation du maillot (partielle ou totale). Un rituel beauté qui n’est pas sans conséquence. Car si l’on voit bien souvent notre peau en proie à des rougeurs, des démangeaisons, des irritations chroniques ou encore ces fichus poils incarnés, se supprimer cette barrière protectrice peut entraîner le développement d’infections beaucoup plus graves comme une vaginose – qui se traduit par un déséquilibre de la flore microbienne du vagin – une mycose ou encore des abcès et IST (Infections Sexuellement Transmissibles) telles que l’herpès, le Papillomavirus et le sida.

Réfractaires à l’idée d’adopter la mode du tout naturel

Aux gynécologues de préciser que ces désagréments n’ont rien à voir avec le mode d’épilation ou l’ustensile utilisé. Non, pour le corps médical « plus les épilations sont fréquentes et intégrales, plus ces risques augmentent ». Faut-il donc laisser pousser et assumer sa pilosité ? Certainement ! Mais on le sait le sujet des poils pubiens est une lubie beauté qui dissimule aussi un tabou. Car si afficher ses poils fut une tendance en vogue dans les années 2010, une enquête réalisée, en 2017, sur le sujet par Glossybox auprès de 6000 femmes de 18 à 40 ans nous apprenait que trois quarts des sondées étaient totalement réfractaires à l’idée d’adopter la mode du tout naturel.

On privilégie les sous-vêtements en coton

Réfractaires, nous le sommes aussi quand il est question de parler de notre santé ; en effet, toujours selon l’enquête d’OpinionWay, 60 % des femmes qui subissent des pathologies liées à l’épilation intégrale ou semi-intégrale se taisent. Cette gêne explique sans doute pourquoi une femme sur trois n’a pas trouvé de solution pour pallier ces désagréments post-épilation.

Pour rappel afin d’éviter les irritations ou infections au quotidien, il est conseillé de ne pas se laver la zone intérieure du vagin trop fréquemment et de le faire avec un savon doux, sans gant de toilette. De même pour préserver l’équilibre de votre flore vaginale, évitez de porter des jeans trop serrés, privilégiez les matières en coton pour les sous-vêtements et ne portez pas de culotte ou de slip la nuit.

Source: Bibamagazine.fr, https://www.bibamagazine.fr/rss

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