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Faire l’amour ou se masturber une fois par semaine retarderait la ménopause

En France, la ménopause intervient en moyenne à 51 ans. Mais cette période charnière de la vie d’une femme peut, on le sait, commencer à partir de 40 ans. Une transition physiologique qu’une activité sexuelle régulière pourrait reculer. C’est en effet la conclusion d’une étude récemment publiée dans la revue Royal Society Open Science mettant en évidence que les femmes ayant des relations intimes au moins une fois par semaine réduisent de 28% le moment d’arrêt définitif de leurs règles et sont donc moins susceptibles d’être ménopausées à 51 ans, et ce, à la différence de celles qui ont moins d’un rapport par mois.

Pourquoi ?

Car sans sexe, le corps dirait stop à l’ovulation ! « Si une femme a peu de rapports sexuels ou des rapports peu fréquents à l’approche de la quarantaine, son corps ne recevra pas les signaux physiques d’une éventuelle grossesse », expliquent ainsi Megan Arnot et Ruth Mace, scientifiques à l’University College London. « Dans une perspective de maximisation de la forme physique », le corps de la femme pourrait en effet davantage investir son énergie dans la prise en charge de sa famille plutôt que dans l’ovulation.

2936 femmes suivies pendant dix ans

Pour réaliser leurs travaux, les chercheuses ont recueilli les données de 2 936 femmes recrutées en 1996 et suivies pendant dix ans dans le cadre de la cohorte SWAN, une étude américaine sur la ménopause. Le panel de participantes -âgées de 45 ans en moyenne au début du suivi- était constitué pour la plupart de femmes mariées ou en couple et de mères ayant deux enfants en moyenne. Lesquelles ont notamment dû indiquer la fréquence et la nature de leurs rapports sexuels : sexe « classique », oral, préliminaires, caresses et masturbation. 64% des participantes déclaraient alors pratiquer au moins une activité sexuelle par semaine.

L’hypothèse de la grand-mère

Pour les deux chercheuses, cette découverte du lien entre fréquence des rapports sexuels et ménopause permettraient de soutenir l’hypothèse de la grand-mère. Késako ? C’est une théorie expliquant que la ménopause – rare chez les animaux – serait survenue au cours de l’évolution de l’humanité pour permettre aux femmes plus âgées de s’occuper des petits-enfants, et ainsi aider les jeunes adultes à avoir une progéniture plus importante. In Darwin we trust !

Source: Bibamagazine.fr, https://www.bibamagazine.fr/rss

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