Job, couple, rythme… Je veux que ça change !

Gagner plus, arrêter la malbouffe, dire non à son boss, lâcher l’aspirateur et les chevaux pour nettoyer moins et galoper plus loin… On aime toutes l’idée du changement. Pour trois raisons au moins, selon Anna Austruy, auteure d’un amusant « 30 Jours pour changer de vie »(1) : « Premièrement, on souhaite souvent changer pour de mauvaises raisons : on se compare beaucoup, et Instagram, miroir aux alouettes, renforce les frustrations. Ensuite, on veut bouger pour sortir d’un inconfort et, changer, c’est s’offrir peut-être un remède, une sortie de crise. Enfin, et surtout, on veut évoluer parce que le monde autour bouge ! Comment rester immobile ? » Le philosophe Héraclite (si, si !) ironisait déjà quelque cinq cents ans avant J. C. : « Rien n’est permanent, sauf le changement. » Dans ce maelström, « il faut faire le deuil de la stabilité et de la certitude », complète le psychologue Paul Watzlawick(2). Moralité : nos pensées et nos actes doivent être un work in progress perpétuel. Pourtant, en y regardant de près, nos mini révolutions se comptent sur les doigts d’une main. Un clash pro par-ci, une audace perso par-là. Et souvent, c’est l’extérieur plus que soi-même qui a donné l’impulsion. En clair, on s’adapte au lieu d’être moteur de l’action. Pourquoi ? Parce que « changer, ça fait mal », répond Anna Austruy. Tout aussi régulièrement, on se trouve piégée dans des schémas de pensée circulaires. Ralentie par des peurs. Il est temps de les lever, non ? Voici les expériences de celles qui ont osé être à l’initiative de micro bouleversements dans leur vie. Et qui ne le regrettent pas !

See more pictures on Biba

Cet article Job, couple, rythme… Je veux que ça change ! est apparu en premier sur Biba.